La tâche principale du plombier lors d'un chantier est de s'occuper de la pose ou la réparation de tous les réseaux transportant des fluides : eau, gaz, air…
Le plombier peut posséder des qualifications, obtenues auprès d'organismes semi-publics, comme Qualibat, la CAPEB (Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment)…
Ces qualifications sont pour vous des garanties supplémentaires sur la capacité de votre plombier.
Le plombier obéit à des Règles de l'Art, définies par des normes et DTU (Documents Techniques Unifiés).
Le plombier possède obligatoirement une assurance portant sur le travail effectué sur ces réseaux : vous devez la lui demander ou, si vous avez un architecte, celui-ci doit en vérifier la mise à jour à la date de votre chantier.
Aujourd'hui, il est courant qu'un plombier soit aussi couvreur et installateur-chauffagiste.
Nous vous proposons de réfléchir aux paramètres les plus importants qui vous aideront à caractériser votre demande. Des exemples vous indiqueront quels peuvent être les enjeux ou les risques.
La définition des travaux à engager relève autant de votre responsabilité que de celle de votre prestataire parce que le choix d'une solution (matériaux retenus, lieu de passage envisagé des conduites, ..) dépend toujours d'un compromis entre vos besoins, vos contraintes de budget et la faisabilité technique des solutions.
C'est avec votre plombier ou votre architecte, qu'il faut trouver la meilleure solution.
Avec les points de repères que nous vous fournissons, vous serez ainsi mieux " armés " pour expliquer et négocier vos choix.
2.1 Les conduites
Le plombier est le plus souvent sollicité pour mettre en place des conduites neuves ou réparer / modifier des conduites existantes.
Le " thème des conduites " recouvre les arrivée d'eau, les évacuations, et toutes les interfaces entre ces éléments et les équipements à raccorder : joints, raccords, bondes, siphon, …
Les compétences du plombier, dans ce domaine, portent essentiellement sur :
- La connaissance des matériaux à utiliser (conduite en acier, fonte, cuivre, plomb ou PVC)
- Le savoir faire de mise en œuvre de ces matériaux dont notamment les problèmes de soudure
- Le respect des réglementations et la prévention des risques
- Le respect de l'environnement
Les principales questions à se poser, lorsque l'on souhaite mettre en place ou modifier une installation, sont les suivantes :
Quelques points de repères :
› Quelle est la longueur des conduites ?
Plus la conduite est longue, plus la pression à supporter par la conduite sera grande afin de permettre à l'eau de parcourir cette distance. Le choix du matériau dépend de la performance de résistance en pression :
L'acier tressé résiste d'autant plus aux fortes pressions qu'il est tressé finement. Mais cela induit un coût élevé.
Le cuivre est un matériau extrêmement résistant donc capable de supporter de grandes pressions, avec des diamètres de conduites souvent faibles malgré les longues distances de tuyauterie.
› Allez vous " voir " les conduites ? doivent elles être " esthétiques " ?
L'esthétique de l'acier est irréprochable. Celle de l'acier tressé, souple et flexible, est par ailleurs très en vogue aujourd'hui, la tendance est de laisser apparent ces " conduites d'un nouveau genre " !
Inversement le PVC est souvent décrié pour son esthétique 'toc', notamment pour les pièces de raccord, comme les siphons (sous les lavabos par exemple).
› Quels sont les éléments à raccorder ?
Parfois les conduites doivent être flexibles pour permettent de raccorder des éléments neufs (nouveau wc, lavabo, baignoire…) éloignés des arrivées d'eau existantes. L'acier tressé est alors une bonne solution.
› Quelle est la place disponible pour faire passer les conduites ?
Le cuivre autorise les diamètres de conduites les plus petits, même lorsque les distances à parcourir par l'eau sont grandes.
› Quelles sont vos exigences de longévité ?Le prix de réalisation des conduites d'alimentation ou d'évacuation est en grande partie dépendant de la longévité que vous attendez de votre installation. Selon le matériau (acier, PVC, fonte, cuivre) que vous choisissez, votre installation restera discrète pendant des dizaines d'années mais à quel coût ? et dans quelles conditions de mise en œuvre ?
A titre d'exemple, l'acier est le matériau le plus résistant dans le temps (il ne bouge pas sur 30 ans) mais c'est le plus cher.
La fonte est utilisée pour les descentes, les évacuations et les raccords. Son prix est généralement assez élevé, mais sa qualité est irréprochable.
Il est vrai que la pérennité à long terme du PVC est la plus contestable des matériaux utilisés en plomberie. Le PVC est malgré tout assez résistant à condition de ne pas le déformer lors du serrage d'un joint ou d'un raccord. Une torsion excessive lui fait perdre toute fonction de raccord étanche. On peut cependant coller des raccords en PVC.
› Est-ce que les conduites doivent être impérativement silencieuses ? La fonte par exemple présente un inconvénient majeur : le bruit, qu'elle transmet par résonance et amplification. Donc à éviter pour des toilettes à l'étage si l'évacuation passe par votre séjour situé au rez-de-chaussée (même dans un encoffrement) !
› Faut-il réaliser une intervention rapide ? y a t-il des contraintes de délai ?
Le PVC est rapide à mettre en œuvre et les pièces se trouvent facilement. Il est déconseillé de travailler une pièce en PVC (autre qu'une conduite) au risque de la déformer.
› Les conduites existantes sont -elles en plomb ?Attention, depuis le décret 95-363 du 5 avril 1995, le plomb n'est plus autorisé en plomberie ! La législation interdit l'emploi de ce matériau pour une réalisation neuve, tant en conduite qu'en raccord ou brasure.
En ce qui concerne la réparation de conduites existantes en plomb, seuls votre architecte ou votre plombier peuvent prendre la décision de le conserver et de le travailler (mais uniquement sur l'eau froide) ou de changer l'ensemble du réseau concerné par la réparation (en effet, l'emploi mixte de cuivre sur du plomb par exemple nécessite un professionnel)
› La pression de votre arrivée d'eau est-elle trop faible ?L'eau doit vous être délivrée avec une pression minimum par votre compagnie des eaux. C'est le premier point à vérifier si votre pression est trop faible à la sortie des robinets.
Ensuite, n'oubliez pas qu'un diamètre faible (22mm par ex.) peut véhiculer un pression importante, mais qu'une fois divisé, la pression est elle-aussi divisée : une arborescence d'eau chaude à partir d'un seul et même tuyau provoquera, lors d'un tirage à l'instant t de différents points, une diminution proportionnelle de la pression !
A la fin des travaux, le plombier n'est pas tenu de vous fournir un document attestant de la bonne fin du chantier. Il faut simplement vérifier avec votre plombier et/ou votre architecte que les raccords souples d'alimentation en gaz de votre cuisinière possèdent bien une échéance (sous la forme mm/aaaa) indiquant la date limite d'utilisation avant changement.
2.2 Les éléments sanitaires
Vis à vis des éléments sanitaires, le plombier vous aidera essentiellement à les acheter (il pourra le faire auprès de son grossiste) et à les mettre en place, c'est à dire à les raccorder aux conduites d'arrivée et d'évacuation des eaux.
Son savoir faire ici est le même que pour les conduites.
Sur le thème des sanitaires, vous devez porter une attention particulière aux évacuations d'eaux pour rester conforme à leur finalités :
Il y a trois types d'évacuations spécifiques qui ne peuvent pas être mélangées dans votre logement :
· Les Eaux Usées (EU) sont les eaux des lavabos, éviers, douches, machines à laver….
· Les Eaux de Pluies (EP) sont extérieures, récoltent l'eau de pluie, et peuvent soit rejoindre les EU, soit être rejetées directement dans le sol (en campagne).
· Enfin, les Eaux Vannes (EV) sont les eaux des toilettes.
Toutes les évacuations se rejoignent ensuite en sortie de votre maison ou immeuble, vers le tout-à-l'égout, sauf si vous n'êtes pas raccordé.
Quelques points de repères :
› Où se situent mes conduites d'évacuation d'eau usée ?
En logement collectif, (public ou privé), il est interdit de raccorder des évacuations de sanitaires sur des canalisations autres que des EV : le branchement des sanibroyeurs sur un réseau d'EU ou d'EP est interdit. Cette contrainte vous incite à bien organiser votre aménagement pour l'emplacement des sanitaires, et à bien réfléchir aux faisabilités d'une extension.
2.3 Les lavabos, vasques, baignoires, douches
Le plombier est parfaitement au courant des produits disponibles sur le marché, en matière de lavabos, vasques, baignoires, douches, etc. Il pourra les acheter pour vous directement auprès de son grossiste.
Votre architecte a normalement les documentations qui vous permettront de faire votre choix dans différentes gammes.
Sur ce site, e-travaux vous proposera très prochainement sa propre sélection et documentation.
Le critère de choix auxquels vous serez le plus sensible, concernant les équipements des salles d'eau, sera l'esthétique… ce qui relève bien sur de votre unique responsabilité.
Cependant les fonctionnalités de ces équipements sont assez variées et vous procureront un confort tout à fait différent (espace disponible dans la douche, volume de la baignoire, pression des jets, facilité de nettoyage, etc.). Nous ne détaillerons pas toutes les caractéristiques fonctionnelles de ces pièces, le fabricant s'en chargera.
Le plombier sera en revanche d'une précieuse aide pour que l'intégration de ces nouveaux équipements se fasse dans les meilleures conditions possibles.
Quelques points de repères :
› Qui va acheter les équipements ?
- maîtrisez vous leurs contraintes de raccordement ?
Vous avez craqué dans un magasin de bricolage pour le lavabo de vos rêves, et vous l'achetez directement. Le jour de la pose, il s'avère qu'aucune bonde ni aucun siphon ne s'adapte sur votre lavabo, pour cause de diamètre spécifique.
Eh oui, même s'il existe des diamètres standards, une multitude presque infinie existe en matière de taille de joints et de raccords : votre lavabo 1830 acheté en brocante pour 400 francs vous coûtera 2500 francs supplémentaires en raccords et joints spécifiques…
Donc, téléphonez à votre plombier ou à votre architecte si vous disposez d'équipement à installer (et plus généralement, pour tout achat direct par vos soins, du bec de cuisine orientable à la pomme de douche à l'ancienne)…
- Avez vous pensé aux pièces complémentaires ?
trop-plein, bonde, siphon : compris ou pas compris dans le prix ?
› Connaissez vous le schéma d'alimentation des différents " appareils sanitaires " ? .. et les contraintes que cela impose ?
Le siphon doit être installé de façon pertinente vis à vis du reste des conduites : plus le siphon est haut (lavabo), plus il devra être éloigné du point de raccordement au conduit d'évacuation, sinon vous risquez un refoulement vers les autres équipements (baignoire, bidet, machine a laver …).
Cependant ce problème peut être contourné par des clapets anti-retour, qui empêchent tout refoulement.
A la fin des travaux, un essai complet doit être effectué, généralement en votre présence et celle de votre architecte. Il n'y pas de documents écrits spécifiques, sauf pour les baignoires balnéo ou les spas, où une attestation de conformité doit vous être remise (car ces éléments impliquent eau et électricité).
Le plombier peut posséder des qualifications, obtenues auprès d'organismes semi-publics, comme Qualibat, la CAPEB (Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment)…
Ces qualifications sont pour vous des garanties supplémentaires sur la capacité de votre plombier.
Le plombier obéit à des Règles de l'Art, définies par des normes et DTU (Documents Techniques Unifiés).
Le plombier possède obligatoirement une assurance portant sur le travail effectué sur ces réseaux : vous devez la lui demander ou, si vous avez un architecte, celui-ci doit en vérifier la mise à jour à la date de votre chantier.
Aujourd'hui, il est courant qu'un plombier soit aussi couvreur et installateur-chauffagiste.
2. Comment bien définir son besoin et éviter les surprises ?
Le plombier peut intervenir sur :
Les conduites d'arrivées d'eau, d'évacuation ainsi que sur les joints, raccords et l'ensemble de la quincaillerie qui va avec ;
Les éléments sanitaires : wc, sanibroyeurs…
Les lavabos, vasques, baignoires, douches…
La robinetterie
Les systèmes de chauffage / La production d'eau chaude
Les éléments de piscine et même la climatisation.
Le plombier peut intervenir sur :
Les conduites d'arrivées d'eau, d'évacuation ainsi que sur les joints, raccords et l'ensemble de la quincaillerie qui va avec ;
Les éléments sanitaires : wc, sanibroyeurs…
Les lavabos, vasques, baignoires, douches…
La robinetterie
Les systèmes de chauffage / La production d'eau chaude
Les éléments de piscine et même la climatisation.
Nous vous proposons de réfléchir aux paramètres les plus importants qui vous aideront à caractériser votre demande. Des exemples vous indiqueront quels peuvent être les enjeux ou les risques.
La définition des travaux à engager relève autant de votre responsabilité que de celle de votre prestataire parce que le choix d'une solution (matériaux retenus, lieu de passage envisagé des conduites, ..) dépend toujours d'un compromis entre vos besoins, vos contraintes de budget et la faisabilité technique des solutions.
C'est avec votre plombier ou votre architecte, qu'il faut trouver la meilleure solution.
Avec les points de repères que nous vous fournissons, vous serez ainsi mieux " armés " pour expliquer et négocier vos choix.
2.1 Les conduites
Le plombier est le plus souvent sollicité pour mettre en place des conduites neuves ou réparer / modifier des conduites existantes.
Le " thème des conduites " recouvre les arrivée d'eau, les évacuations, et toutes les interfaces entre ces éléments et les équipements à raccorder : joints, raccords, bondes, siphon, …
Les compétences du plombier, dans ce domaine, portent essentiellement sur :
- La connaissance des matériaux à utiliser (conduite en acier, fonte, cuivre, plomb ou PVC)
- Le savoir faire de mise en œuvre de ces matériaux dont notamment les problèmes de soudure
- Le respect des réglementations et la prévention des risques
- Le respect de l'environnement
Les principales questions à se poser, lorsque l'on souhaite mettre en place ou modifier une installation, sont les suivantes :
Quelques points de repères :
› Quelle est la longueur des conduites ?
Plus la conduite est longue, plus la pression à supporter par la conduite sera grande afin de permettre à l'eau de parcourir cette distance. Le choix du matériau dépend de la performance de résistance en pression :
L'acier tressé résiste d'autant plus aux fortes pressions qu'il est tressé finement. Mais cela induit un coût élevé.
Le cuivre est un matériau extrêmement résistant donc capable de supporter de grandes pressions, avec des diamètres de conduites souvent faibles malgré les longues distances de tuyauterie.
› Allez vous " voir " les conduites ? doivent elles être " esthétiques " ?
L'esthétique de l'acier est irréprochable. Celle de l'acier tressé, souple et flexible, est par ailleurs très en vogue aujourd'hui, la tendance est de laisser apparent ces " conduites d'un nouveau genre " !
Inversement le PVC est souvent décrié pour son esthétique 'toc', notamment pour les pièces de raccord, comme les siphons (sous les lavabos par exemple).
› Quels sont les éléments à raccorder ?
Parfois les conduites doivent être flexibles pour permettent de raccorder des éléments neufs (nouveau wc, lavabo, baignoire…) éloignés des arrivées d'eau existantes. L'acier tressé est alors une bonne solution.
› Quelle est la place disponible pour faire passer les conduites ?
Le cuivre autorise les diamètres de conduites les plus petits, même lorsque les distances à parcourir par l'eau sont grandes.
› Quelles sont vos exigences de longévité ?Le prix de réalisation des conduites d'alimentation ou d'évacuation est en grande partie dépendant de la longévité que vous attendez de votre installation. Selon le matériau (acier, PVC, fonte, cuivre) que vous choisissez, votre installation restera discrète pendant des dizaines d'années mais à quel coût ? et dans quelles conditions de mise en œuvre ?
A titre d'exemple, l'acier est le matériau le plus résistant dans le temps (il ne bouge pas sur 30 ans) mais c'est le plus cher.
La fonte est utilisée pour les descentes, les évacuations et les raccords. Son prix est généralement assez élevé, mais sa qualité est irréprochable.
Il est vrai que la pérennité à long terme du PVC est la plus contestable des matériaux utilisés en plomberie. Le PVC est malgré tout assez résistant à condition de ne pas le déformer lors du serrage d'un joint ou d'un raccord. Une torsion excessive lui fait perdre toute fonction de raccord étanche. On peut cependant coller des raccords en PVC.
› Est-ce que les conduites doivent être impérativement silencieuses ? La fonte par exemple présente un inconvénient majeur : le bruit, qu'elle transmet par résonance et amplification. Donc à éviter pour des toilettes à l'étage si l'évacuation passe par votre séjour situé au rez-de-chaussée (même dans un encoffrement) !
› Faut-il réaliser une intervention rapide ? y a t-il des contraintes de délai ?
Le PVC est rapide à mettre en œuvre et les pièces se trouvent facilement. Il est déconseillé de travailler une pièce en PVC (autre qu'une conduite) au risque de la déformer.
› Les conduites existantes sont -elles en plomb ?Attention, depuis le décret 95-363 du 5 avril 1995, le plomb n'est plus autorisé en plomberie ! La législation interdit l'emploi de ce matériau pour une réalisation neuve, tant en conduite qu'en raccord ou brasure.
En ce qui concerne la réparation de conduites existantes en plomb, seuls votre architecte ou votre plombier peuvent prendre la décision de le conserver et de le travailler (mais uniquement sur l'eau froide) ou de changer l'ensemble du réseau concerné par la réparation (en effet, l'emploi mixte de cuivre sur du plomb par exemple nécessite un professionnel)
› La pression de votre arrivée d'eau est-elle trop faible ?L'eau doit vous être délivrée avec une pression minimum par votre compagnie des eaux. C'est le premier point à vérifier si votre pression est trop faible à la sortie des robinets.
Ensuite, n'oubliez pas qu'un diamètre faible (22mm par ex.) peut véhiculer un pression importante, mais qu'une fois divisé, la pression est elle-aussi divisée : une arborescence d'eau chaude à partir d'un seul et même tuyau provoquera, lors d'un tirage à l'instant t de différents points, une diminution proportionnelle de la pression !
A la fin des travaux, le plombier n'est pas tenu de vous fournir un document attestant de la bonne fin du chantier. Il faut simplement vérifier avec votre plombier et/ou votre architecte que les raccords souples d'alimentation en gaz de votre cuisinière possèdent bien une échéance (sous la forme mm/aaaa) indiquant la date limite d'utilisation avant changement.
2.2 Les éléments sanitaires
Vis à vis des éléments sanitaires, le plombier vous aidera essentiellement à les acheter (il pourra le faire auprès de son grossiste) et à les mettre en place, c'est à dire à les raccorder aux conduites d'arrivée et d'évacuation des eaux.
Son savoir faire ici est le même que pour les conduites.
Sur le thème des sanitaires, vous devez porter une attention particulière aux évacuations d'eaux pour rester conforme à leur finalités :
Il y a trois types d'évacuations spécifiques qui ne peuvent pas être mélangées dans votre logement :
· Les Eaux Usées (EU) sont les eaux des lavabos, éviers, douches, machines à laver….
· Les Eaux de Pluies (EP) sont extérieures, récoltent l'eau de pluie, et peuvent soit rejoindre les EU, soit être rejetées directement dans le sol (en campagne).
· Enfin, les Eaux Vannes (EV) sont les eaux des toilettes.
Toutes les évacuations se rejoignent ensuite en sortie de votre maison ou immeuble, vers le tout-à-l'égout, sauf si vous n'êtes pas raccordé.
Quelques points de repères :
› Où se situent mes conduites d'évacuation d'eau usée ?
En logement collectif, (public ou privé), il est interdit de raccorder des évacuations de sanitaires sur des canalisations autres que des EV : le branchement des sanibroyeurs sur un réseau d'EU ou d'EP est interdit. Cette contrainte vous incite à bien organiser votre aménagement pour l'emplacement des sanitaires, et à bien réfléchir aux faisabilités d'une extension.
2.3 Les lavabos, vasques, baignoires, douches
Le plombier est parfaitement au courant des produits disponibles sur le marché, en matière de lavabos, vasques, baignoires, douches, etc. Il pourra les acheter pour vous directement auprès de son grossiste.
Votre architecte a normalement les documentations qui vous permettront de faire votre choix dans différentes gammes.
Sur ce site, e-travaux vous proposera très prochainement sa propre sélection et documentation.
Le critère de choix auxquels vous serez le plus sensible, concernant les équipements des salles d'eau, sera l'esthétique… ce qui relève bien sur de votre unique responsabilité.
Cependant les fonctionnalités de ces équipements sont assez variées et vous procureront un confort tout à fait différent (espace disponible dans la douche, volume de la baignoire, pression des jets, facilité de nettoyage, etc.). Nous ne détaillerons pas toutes les caractéristiques fonctionnelles de ces pièces, le fabricant s'en chargera.
Le plombier sera en revanche d'une précieuse aide pour que l'intégration de ces nouveaux équipements se fasse dans les meilleures conditions possibles.
Quelques points de repères :
› Qui va acheter les équipements ?
- maîtrisez vous leurs contraintes de raccordement ?
Vous avez craqué dans un magasin de bricolage pour le lavabo de vos rêves, et vous l'achetez directement. Le jour de la pose, il s'avère qu'aucune bonde ni aucun siphon ne s'adapte sur votre lavabo, pour cause de diamètre spécifique.
Eh oui, même s'il existe des diamètres standards, une multitude presque infinie existe en matière de taille de joints et de raccords : votre lavabo 1830 acheté en brocante pour 400 francs vous coûtera 2500 francs supplémentaires en raccords et joints spécifiques…
Donc, téléphonez à votre plombier ou à votre architecte si vous disposez d'équipement à installer (et plus généralement, pour tout achat direct par vos soins, du bec de cuisine orientable à la pomme de douche à l'ancienne)…
- Avez vous pensé aux pièces complémentaires ?
trop-plein, bonde, siphon : compris ou pas compris dans le prix ?
› Connaissez vous le schéma d'alimentation des différents " appareils sanitaires " ? .. et les contraintes que cela impose ?
Le siphon doit être installé de façon pertinente vis à vis du reste des conduites : plus le siphon est haut (lavabo), plus il devra être éloigné du point de raccordement au conduit d'évacuation, sinon vous risquez un refoulement vers les autres équipements (baignoire, bidet, machine a laver …).
Cependant ce problème peut être contourné par des clapets anti-retour, qui empêchent tout refoulement.
A la fin des travaux, un essai complet doit être effectué, généralement en votre présence et celle de votre architecte. Il n'y pas de documents écrits spécifiques, sauf pour les baignoires balnéo ou les spas, où une attestation de conformité doit vous être remise (car ces éléments impliquent eau et électricité).
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